C'etait une matinée d'automne, dans la profonde jungle entourant la citée de guerre. Au milieu de cette vaste étendue verte, ce tenait un enfant gorlak, accroupi, minuscule dans cette imense forêt tropicale. Le branchage épais des arbres filtraient les rayons du soleil, installant une certaine ambiance gloque et sombre, dont le silence était troublé par le bruit de la jungle.
Uniquement vétu d'un pantalon, l'enfant portait dans son dos un petit fourreau de cuir, orné d'un sceau: Un croc rouge entouré d'un pynthagramme. C'etait la l'embleme du Général. Le visage à moitié caché par les ombres des feuillages, le jeune enfant gardait sa main sur le pommeau de sa lame, comme s'il eu guetté un danger. Sa respiration était profonde et puissante, ses oreilles pointues à l'affut du moindre bruit, écoutant attentivement les cris venant de la jungle....
L'emprise de sa poigne sur le manche de la lame se ressera, pendant un court instant un silence totale et angoissant parcouru l'epaisse étendue verdâtre. En quelques secondes une masse noire fondit sur le jeune gorlak, écrasant l'herbe sur son passage. L'enfant, de dos, ne semblait pas l'avoir entendu arriver. Alors qu'un rugissement se fesait entendre à quelques métres du gorlak, il se tourna sur lui même, sorti sa lame et la jetta avec une précision extreme sur la panthere, lui transpersant sa gueule déjà ouverte, prête à dévorer l'enfant. Le félin s'ecrasa de tout son être a quelques centimétres du jeune, gisant dans une marre de sang. Alors que l'enfant savourait sa victoire, il entendit des bruit de sabots venir de derrière lui.
Son rythme cardiaque s'accélera, il n'aurait jamais le temps de retirer la lame du félin pour combattre à nouveau, que pouvait t'il bien faire? Malheur, le voila en proie à son adversaire, aussi inofensif qu'un bébé. D'un geste vif il se retourna, les crocs sortis, sa derniere arme face à son agresseur.
De gros sabots noirs se tenaient face à lui, il redressa la tête, son visage à moitié caché par ses longues méches noires. Il vit ainsi les yeux rouges du déstrier, puis, enfin, le chevalier qui le montait. Une armure faite d'ossement anciens, un bouclier aussi noir que les entrailles de la terre, une lame ensanglantée, pas de doute, il connaissait cette personne. Le cavalier écrasait les reinnes de sa monture, fesant grincer le cuir. Sur son gants droit on pouvait voir incrsuté dans l'ossement un croc rouge encerclé d'un pynthagramme.
Le visage de l'enfant s'eclaircit, comme finalement réjouit de cette rencontre. Il emmena le chevaucheur à sa caverne. Celle-ci était toute simple, composée de deux piéces:
Dans la premiere se trouvait des gibiers de toutes sortes, entassés sur quelques planches de bois. Sur la table, on pouvait voir nombres d'ouvrages. Les saints Ecritues, le codex.... tout livre qu'un gorlak se devait d'avoir chez lui.
Dans la deuxieme, une simple paillasse ainsi qu'encore quelques autres livres. Les murs était ornés de plusieurs symboles du trés sombre.
Le gorlak en armure discuta un peu. Aprés avoir écouter l'enfant parler, il acquiesca d'un air satisfait, son regard s'illuminant quelque peu, puis d'une voix sombre et puissante il dit:
-Khor, tu es pret a rejoindre les tiens mon fils.......
