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| Les quinzes ans de Bâh'rruk - Avant et après. | |
| | Auteur | Message |
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Bâh'rruk Ghûrk, Gorlak
Nombre de messages : 175 Age : 35 Localisation : Québec City Expérience UO : 3 1/2 ans. Date d'inscription : 18/12/2006
| Sujet: Les quinzes ans de Bâh'rruk - Avant et après. Jeu 5 Mar - 3:34 | |
| Bâh’rruk Ghûrk – Les 15 années
Quinze années. Quinze longues et affreuses années s’étaient écoulées depuis que Bâh’rruk Ghûrk quitta Luk’Maar. Quinze années que le colosse passa en nomade sur les landes de Teilia, subsistant du fruit de ses chasses et dormant sur le sol rocailleux, boueux des jungles et des forêts. Le Gorlak avait quitté Luk’Maar durant quinze années, pourquoi? Personne ne le savait réellement; certains disent même que le tout fut fait sur un coup de tête, qu’il cherchait à aller ailleurs, chercher quelque chose d’autre… Néanmoins, il était revenu, avec bien des choses à raconter… Et bien des marques laissées à jamais sur un corps si endurcis; bien des marques laissées à jamais sur une volonté plus que forte, mais aussi sur un si esprit idiot et naïf…
Le retour dans la cité de guerre
Le Gorlak revint à Luk’Maar un bon soir, alors que la pluie martelais son visage. Ses énormes bottes de poils marchaient dans le sol boueux depuis des heures déjà, l’eau passait à travers et elles devenaient de plus en plus lourdes, à la longue d’absorbés autant d’eau, mais, c’était bien peu pour un Gorlak aussi endurcis que celui-ci. Les murs de la cité de guerre étaient en vue, murs qui s’élevaient très haut, au loin. L’on pouvait les voir jusqu’à des lieux à la ronde, ainsi que la cité fortifiée qui se cachait derrière ces palissades imprenables. La cité de guerre valait bien son nom; une ville bien petite, certaines personnes pourront dire, mais, le tout faisait d’elle un endroit bien plus facile à défendre, avec des centaines de Gorlaks qui s’entraînaient corps et âme aux armes, un peu partout dans celle-ci.
Le colosse passa la grille et remit, enfin, les pieds dans la cité qui l’avait accueillie longtemps auparavant. Jadis, un petit Gorlak, bien peu costaud et inexpérimenté au combat; aujourd’hui, une vraie bête de guerre assoiffée du sang de ses opposants. Son voyage l’avait endurcis au plus haut point. Un corps musclé parsemé de cicatrices disposées plutôt aléatoirement sur celui-ci, des bras qui pouvait rivalisés avec ceux des dits Trolls des Glaces, et un visage dont les traits s’étaient durcis, lui donnant un air légèrement menaçant, mais sans plus. Mais, quelque chose pouvait attirer le regard de ses confrères qui avait eu la « chance » de le croiser : un bandeau…
Le bandeau – Que cache-t-il?
Son bandeau brunâtre; bandeau qu’il avait arboré fièrement tout au long de sa jeunesse, était un vestige de son ancienne tribu Gorlake. Multiples héritages étaient parsemés un peu partout sur son corps : ses deux énormes anneaux à ses oreilles, ainsi qu’un plus petit qui transperçait son nez. Le bandeau, néanmoins, attirait l’attention au sein de ses frères d’armes. Plusieurs Gorlaks se posaient des questions vis-à-vis cela, mais aucun n’osa brusquer le Gorlak qui semblait revenir d’un long et périlleux périple… Certains avaient visés juste…
Le bandeau, vieux et crasseux, cachait une marque. Marque qui, même plusieurs années après, ne put être caché et guérie par quoique ce soit. Cette marque, qu’il cache le mieux qu’il le peut, est honteuse pour un Gorlak de cette trempe. Certains auraient pus croire qu’il fut attaqué lâchement par des Hastanes et que le tout était le prix à payé après un long et rude combat. D’autres auraient pus croire qu’il avait été fait prisonnier par des Morgalins ou quelconque autres créatures de ce genre. Aucunement. Ceux qui croyaient de telles histoires étaient complètement dans la brume! Sa marque? Son œil, chose précieuse pour un guerrier, n’était plus en place. Une bien banale histoire qui cognerait sur l’orgueil du colosse si le tout venait qu’à être appris au sein de ses comparses…
L’œil – Le pourquoi du comment
La raison de la perte de son œil est, pour lui, honteuse au plus haut point. Aucunes batailles ne se cachent derrière la raison de sa perte, pas même une banale escarmouche entre lui et un oiseau : rien de tel. C’était à la fin de la septième année de départ du Gorlak. Alors que celui-ci s’était retrouvé complètement à cours de vivre, il eu la brillante idée d’usé de ses bras et de ses armes pour chasser un peu, question d’avoir de la bonne viande de cerf, ou même de sanglier ou d’ours, à la portée de la main. Le Gorlak prit alors ses armes et partit à la recherche d’une quelconque créature qu’il pourrait transpercé de sa lame et ainsi pouvoir se rassasier!
Après une dizaine de minutes de marche, le Gorlak aperçut un cerf. Le cerf était perché sur un rocher et il fixait l’horizon, avec une stature si immobile et la tête haute et fier, que l’on aurait put croire apercevoir une statue de chair au bon milieu d’une forêt. Mais, aux yeux du Gorlak, ceci n’était qu’une proie, sans plus ni moins. Alors, arme en main, le Gorlak chargea impétueusement la bête, qui, aux hurlements sauvages de son assaillant, s’enfuit rapidement à travers les branchages des arbres. Notre compagnon n’allait pas se laisser semé par une vulgaire créature de la sorte, alors il s’élanças à ses trousses, dans les branchages à son tour. La course allait bon train; le colosse rattrapait le cerf. Son regard s’injectait de sang alors qu’il pouvait presque humer l’odeur de la bête qui se trouvait devant lui. Mais, un évènement malencontreux survenu; le Gorlak aurait mieux fait de surveiller l’environnement hostile…
Bien évidemment, le cerf avait repoussé des branches avec ses bois, et le Gorlak n’arrêtait pas sa course folle. Résultat? Une branche qui revenait trop rapidement à sa place initiale vint s’incruster, avec une telle violence dans l’œil du pauvre Gorlak, que celui-ci poussa un horrible hurlement au creux même de la forêt. Certaines personnes affirmèrent, à travers les landes, avoir entendu un cri tellement puissant qu’une nuée d’oiseaux avait pus être aperçut, en train de s’envoler de l’endroit de l’accident…
Le Gorlak avait, ainsi, perdu son œil gauche d’une manière honteuse, pour lui. Son orgueil l’empêchait de révéler la véritable histoire; préférant raconter qu’il avait perdu son œil lors d’une bagarre avec une poignée d’Hastanes…
[ J'en ajouterai au fur et à mesure. Ça relatera le bond de 15 ans de Bâh'rruk; l'avant et l'après. ;P ] | |
| | | Caraennyn, Gorlak
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 08/01/2009
| Sujet: Re: Les quinzes ans de Bâh'rruk - Avant et après. Jeu 5 Mar - 10:53 | |
| HRP: J'attend la suite... :P | |
| | | Bâh'rruk Ghûrk, Gorlak
Nombre de messages : 175 Age : 35 Localisation : Québec City Expérience UO : 3 1/2 ans. Date d'inscription : 18/12/2006
| Sujet: Re: Les quinzes ans de Bâh'rruk - Avant et après. Ven 6 Mar - 9:05 | |
| L’œil - Les Morgalins
Le nomade avait, dès lors, quitté l’endroit où s’était passé le malencontreux incident. Pourquoi rester à un endroit qui pouvait rappeler de si mauvais et douloureux souvenirs, après tout? Alors, le Gorlak laissa le petit campement de fortune qu’il s’était bâtit (quelques branchages, des feuilles qui servaient d’abris; rien de bien extravagant) et repris la route principale pour on ne sait où.
Le Gorlak marchait depuis plusieurs heures déjà sous l’astre solaire jusqu’à ce qu’un léger bruit attire son attention : un branche qui venait tout juste d’être cassé. Son ouïe fine lui avait permis de discerner l’endroit d’où provenait le bruit et, dans toute sa témérité, notre compagnon s’y rendit, de son pas lourd et lent, l’arme tenue bien fermement entre ses deux énormes mains. Arrivé sur les lieux : rien. Rien du tout. Sûrement un animal qui passait par là et qui piétina la vulgaire branche. Il aurait probablement mieux fait d’observer tous les alentours… En un instant, un coup partit, un coup de massue à vraie dire, venant frapper le Gorlak à la tête. Il n’avait rien vue venir, le coup le fît tomber dans les vapes comme un rien. Le colosse s’effondra lentement sur le sol rocailleux, au milieu des herbes mortes et des branchages…
Son assaillant, ainsi que quelques-uns de ses comparses, s’amusaient à tourner autour de leur cible. Leurs massues en l’air, ceux-ci semblait très fier de leur coup : un gorlak. Quel honneur pour des créatures si faible, autant physiquement qu’intellectuellement, de ramener un si puissant Gorlak dans leur campement. Ils prirent, ainsi, chacun un des membres du borgne et le soulevèrent et le transportèrent, tant bien que mal, à travers l’environnement hostile de la forêt. Où l’amenait-il?
L’œil - Le réveil
Si le coup avait été pénible, le réveil le fut tout autant. Le borgne se redressa, ou presque, dans une cage du village Morgalin. La cage était tellement petite (ou étais-ce le Gorlak qui était trop gros?) que celui-ci ne pouvait même pas se dresser de tout son haut dans celle-ci. La cage était faite de plusieurs types de bois et de métaux, probablement tous des résultats de pillages sur des cibles un peu trop téméraires comme notre compagnon, et était faite sur une forme de cube et elle était placé complètement à l’extérieur du camp; surveillée par une poignée de Morgalins qui servaient de gardes. S’il y avait bien une chose que notre Gorlak ici présent détestait, c’était bien d’être traité comme un prisonnier, alors, il agrippa les barreaux de sa prison et commença à les secouer violemment. Les autres Morgalins, alertés par le raffut, s’amenèrent rapidement, frappant sur les doigts du colosse à l’aide de leurs massues.
Le Gorlak ne réussirait pas à sortir de la cage de cette façon, et il semblait le savoir… Comment, alors? L’endroit était beaucoup trop bondé pour un Gorlak seul, et borgne, en plus! Il devait y avoir, au moins, une bonne cinquantaine de Morgalins qui se jetteraient sur lui s’il advenait qu’il soit capable de sortir de sa prison. Le Gorlak devait réfléchir et rapidement… Pauvre lui, il est fichu, alors... Sur ces pensées, le Gorlak sombra dans un long et profond sommeil…
Le camp – Vide?
Le Gorlak ouvrit l’œil, lentement, et fut frappé par une étrange surprise. Un surprise tellement grande qu’il était resté planté là pendant, environ, une bonne dizaine de secondes. Le camp, auparavant bondé, n’était plus qu’un amas de billots de bois et de feux éteints sur le sol, jonché par maints et maints corps de ses ennemis. Les Morgalins avaient tous péri. Aucun d’entre eux n’était vivant. Ils avaient été abattu avec tant de brutalité que n’importe qui de censé aurait pus croire à une attaque faites par des animaux sauvages…
Le borgne avait inspecté, soigneusement, chacun des recoins du campement : chacune des tentes, chacun des feux de camps qui, la nuit passée, brûlaient avec autant d’ardeurs que la colère et la haine qui habitait le Gorlak. Mais, rien. Les « sauveurs » n’avaient laissés aucunes traces de leur départ, comme s’ils n’avaient jamais existés et, puisque sa cage était située à l’extérieur du campement, personne ne l’a remarqué dans cette noirceur, probablement…
Alors que le Gorlak vint pour prendre ses biens et repartir, quelque chose attira son attention : une lame. La lame, inspecté par n’importe qui d’autre, aurait pus semblée être une vulgaire arme de fer, faites pour percer tout ce qui se trouverait sur son chemin. Ceci avait un fond de vérité; mais quelque chose de mieux encore se trouvait derrière la vulgaire lame : c’était une lame Gorlake…
Le tout semblait être un signe… Narshoul veillait probablement sur lui, en ce moment, et c’était peut-être un message pour que, après toutes ces années, le Gorlak retourne enfin vers la cité de guerre; cité qui l’attendait, probablement, les bras grands ouverts..?
[ Ceux qui ont des commentaires quelconques, lâchez-vous lousse. ;) ] | |
| | | Caraennyn, Gorlak
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 08/01/2009
| Sujet: Re: Les quinzes ans de Bâh'rruk - Avant et après. Ven 6 Mar - 19:59 | |
| Caraennyn était probablement l'un des Gorlaks les plus detestés en Luk'Maar : Il était jeune et arrogant, jouissait d'un titre de Norak en plus d'avoir la protection de son Père le Seigneur Cruel et de son oncle le Roi Fratricide. Il usait de ses avantages et en abusait même...
Etrangement, et contre toute attentente, Bah'rruk et Caraennyn semblaient s'être lié d'amitié... Ils n'avaient rien partagé ensemble, échangé aucun propos ou presque... Mais cette amitié naissante et qui aurait du être fragile semblait au jeune Norak aussi ferme et solide que la lame de son épée - et il était pourtant incapable d'expliquer cela - | |
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| Sujet: Re: Les quinzes ans de Bâh'rruk - Avant et après. | |
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