Le Cortex admire son oeuvre.

Grandes et consumantes avaient étés les implications d’un homme, tentant par tous les moyens d’amener prospérité, pouvoir et grandeur au peuple de Luk’Maar. D’autant plus immenses furent les infinies déceptions face aux échecs répétés. Sabotage des jaloux ? Complète et intégrale idiotie de ses pairs ? Nul n’aurait pu réconcilier cet homme envers ceux qui avaient mis en échec ses espoirs nobles.

Venu était le temps de se retirer de tout ce qu’il avait tenté de créer, une telle consternation ne serait outrepassée qu’avec la complète et totale destruction de tout ce qu’il avait créer, plaçant ainsi les critiques devant le gouffre qu’eux même ne sauraient jamais gérer.

L’opportunité était là, le mystique qu’il avait respecté, nourrissait des plans sombres. Nécessiteux de main d’œuvre, il n’eut pas à chercher longtemps pour trouver celui qui partageait des dessins vils semblables aux siens.

Un partenariat naquit, les motivations n’étaient pas nécessairement partagées mais les fins plaisaient bien à cet homme qui avait jadis profité de l’ombre. Celle-ci était la zone de confort de cet homme qui avait alors goûté aux plaisirs et aux possibilités de l’anonymat.

C’est donc à partir de l’ombre que l’homme fonda une base d’opération visant la complète annihilation de la structure qu’il s’était évertué à monter.

Quinze ans durant lesquelles les ramifications tortueuses de l’esprit vil et fourbe de cet homme atteint son plein potentiel. Une grande compagnie de coupe gorge fut mise en place, nombreuses furent les têtes qui tombèrent. La corruption s’étendait tel une flambée de poudre, les maigres récalcitrants se révélèrent un défi de piètre envergure.

Luk’Maar était à présent plongé dans la plus profonde des abysses, aucun n’était propre… ou sur. Le roi pris alors la décision de faire une purge, moment lors duquel l’homme en question réalisa que son mandat, son pacte avait été remplis.

Lorsque l’acte de l’ombre fut mis définitivement à jours, l’homme comprit qu’était venu le temps pour lui de se retirer.

Richesses accumulées et besaces au dos, il s’éloigna du chaos dont il avait contribué pour profiter de ses avoirs.

Cet état d’esprit ne dura qu’un temps, la monotonie du repos n’était pas pour cet homme, il repris donc la route pour admirer l’hécatombe qu’il avait tant désiré des années auparavant.