L'invalidité de Gruzkork

Gruzkork était à table, avec quelques Guerriers. Ils avalaient ce qu'ils avaient chassés dans les terres plus au nord, tout en discutant de toute sortes de chose. Lorsque le Grand Gorlak eût emparé ses effectifs, il salua les Gorlaks d'un geste de la main, hochant vivement la tête. Il poussa la porte et enfila son armure. il se rendit donc en direction des Morlask. De petites bêtes ailés qui s'étaient emparés d'une grotte plus à l'ouest de Mortancia.

Il saisit sa lame dans un grincement métallique, et empoigna fermement son bouclier. Il fonca vers un Morlask isolé, et tenta de lui trancher la gorge. Malheureusement, le démon ailé s'était volatilisé. Il le trouva donc dans son dos, alors qu'il lui mordait violement le bras gauche. Gruzkork poussa un hurlement de rage qui retentit dans toute la caverne, se répercutant à l'infini, lui sembla-t-il, dans les coridors de pierre. C'est alors que son gant et son bouclier tombent au sol, laissant sa main pendre à l'aide de quelques ligaments et la partie restante de son avant-bras. La rage qu'il éprouva lui donna suffisament de force pour assener un violent coup de lame vers la gorge du morgalin.

La tête roula au sol, mais les échos de son cri avait alerté beaucoup de morgalins. Trop même. Une horde de morgalin fonça vers lui et il déguerpit. La douleure que lui infligait son bras était atroce. Il ne pouvait malheureusement pas garder sa main reliée ainsi. C'était trop douloureux. Il tira d'un coup, poussan un autre cri, alléchant encore plus les morgalins affamés. Certains s'arrêtaient même pour lècher le sang se trouvant au sol. Il courrait comme un désespéré vers la ville mortanyss, avec une horde de Morlask à ses trousses. Les gardes sonnèrent une alarme, et suffisament de gardes aidèrent le Gorlak à se tirer d'affaire. Ils l'Aidèrent aussi à panser sa plaie béante. Ils lui offrirent leur hospitalité pour quelques temps, mais il refusa. Il était trop.. trop.. Il n'arrivait pas à discerner cette émotion qu'il n'avait probablement jamais éprouvé.

Une cruelle, très cruelle déception. Il avait réalisé qu'il devrait maintenant abandonner l'art du combat. Impensable. S'il en eût été possible, il aurait probablement versé une larme. Il retourna donc vers la Nouvelle Luk'Maar, le coeur lourd. Il s'arrête et regarde une dernière fois sa main. Il pousse par la suite un hurlement qui fit même déguerpir les animaux les plus courageux, qui s'en allaient déjà s'en faire un repas.