La démence d'un vieux.

Plus les saisons passaient, plus tout semblait pareil dans la tête du vieux Gorlak. Sa vie monotone, ponctué de malaise physique et de solitude prolongé suite à son exile en forêt avait plongé Muruk dans une sorte de démence.

Plusieurs l'avaient apperçus, errant à Luk'maar, marmonnant seul ses pensées tout haut. Il semblait préoccupé, distant, fou.. un peu comme si la nature avait prit contrôle du pauvre Gorlak âgé.

Il semblait de plus en plus irritable. Les paroles qu'il entendait lui semblait destiné à chaque fois. Il prenait tout personnel et s'irritait très facilement. Toutefois, il n'avait perdu de puissance et d'énergie, celle que la forêt et ses vieux enseignements lorsqu'il était du cercle lui avait apprit.

Il semblait très à cheval sur des principes que peu comprenaient. Ses vieux amis le restaient, tandis que tous les autres semblait lui vouloir du mal. La paranoia semblait le gagner.

" Eux n'auront douba le vieux Muruk aussi facilement... oohhh que douba ! "

Il avait eu vent, dans les murmures des coins sombres de Luk'maar qu'il était présumé hérétique.

" Mais pourquoi eux disent tous ça..? La colère des bois s'abat sur les méritant et ceux s'opposant à sa puissance. "

Le vieux Gorlak semblait aussi devenir de plus en plus mesquin avec ses ennemis. Ceux l'ayant autrefois bafouer, saurait rapidement de qui il en retourne. Muruk avait jurer vengeance dans ses jeunes années, il était maintenant temps de régler ses comptes.

Muruk venait de temps à autre à Luk'maar mais ce faisait discret, et restait dans ses pensées qu'il récitait tout haut. Ceux s'en approchant pouvait entendre :

" Le vieux en a encore dedans ! Eux le verront bien. "

Muruk avait encore une fois fait des siennes. Il se pointa à la taverne puis se mit dans ses pensées.

Il marmonait sans cesse les mêmes paroles : Eux verront ce que Muruk capable !

Puis il sorti de son sac un coffre qu'il se mit a toiser étrangement. So regard était vide et sans vie. Il semblait fixer devant lui, sur le vérroue de la boite. Puis quelques Gorlaks le rejoinre. Il restait là, immobile et à marmonner seul dans son coin de taverne. Puis un Gorlak, blessé et fatigué arriva. Il saisit alors le coffre, sans même s'en rendre compte puis le poussa vers le nouvel arrivant. Celui-ci, selon les dires machinaux de Muruk, contenir des aliments aidant à la guérison.

Dans un geste de cofiance aveugle, le Gorlak ouvrit le coffre, puis au même moment, une énorme déflagration emporta le Gorlak dans une chute qui lui fut suffisante pour l'envoyer dans les vapeurs quelques secondes.

Muruk resta de glace, immobile, comme si rien ne c'était passé. C'est pourtant ce qu'il croyait. Puis il revint à lui, encercler de Gorlak hurlant à l'hérésie.

Urg, qui arrivait au même moment remarqua la scène. Il prit le pouls de ce qui s'était passé puis offrit à Muruk deux choix : Celui de quitter à jamais Luk'maar, ou d'être mis sous arrêt.

Muruk niant la totalité de ce qui s'était passé semblait outrepassé par les évenements. Il semblait impuissant mais une petite voix dans sa tête, une voix d'outretombe, semblant provenir du plus profond de la forêt lui disant de quitter par la voix facile, celle de l'évaporation. C'est alors qu'il fit mine d'accepter sa sentence, escorter par les gardes.

Il saisit donc ses mains derrière son dos, replongeant dans une concentration étrange. Il fixait devant lui puis abaissa les yeux en marmonnant quelques paroles inaudible.

POUFF! Muruk s'était volatilisé, comme emporté par le vent. Une fois de plus, une force d'ailleur avait poussé Muruk à faire des actes qui ne semblaient pas ses habitudes. Il était donc toujours porté disparu...

On le reverrait surement en forêt, à discuter avec les arbres avec comme seul compagnon, les oiseaux et le petit cerf de son refuge...